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Rapport tiré du 6e rapport du GIEC

Dernière mise à jour : 14 nov.

Par: Olivia M


L'infographie ci-dessous résume les 13 points clés du nouveau rapport du GIEC. Pour le dire clairement : la nouvelle n'est pas bonne. C'est un fait indéniable et sans équivoque que l'influence humaine a réchauffé l'atmosphère, les océans et les terres, étant à l'origine de 100% du réchauffement climatique mondial. Des changements rapides et généralisés se sont produits dans l'ensemble du système climatique – dans l'atmosphère, les océans, la cryosphère (glace et neige) et la biosphère. Ces évolutions récentes et l'état actuel de nombreux aspects du système climatique sont sans précédent depuis plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires.


L'ampleur de l'impact humain


Le taux de réchauffement climatique dû à l'activité humaine est sans précédent depuis au moins 2 000 ans, les 10 dernières années ayant été 1,1°C plus chaudes par rapport à la période 1850-1900. Cette influence peut être observée en comparant le réchauffement mesuré réel avec les modèles qui ne tiennent compte que des facteurs humains.

L'ampleur massive des émissions récentes souligne cette crise : depuis la publication du premier rapport du GIEC en 1990, 1 000 milliards de tonnes de CO2 ont été émises, ce qui représente près de la moitié de toutes les émissions depuis le début de l'ère industrielle.


Conséquences observées et intensifiées


Le changement climatique induit par l'homme affecte déjà de nombreux événements météorologiques et climatiques extrêmes dans toutes les régions du monde. Les preuves et l'attribution de l'influence humaine sur les événements extrêmes — tels que les vagues de chaleur, les fortes précipitations, les sécheresses et les cyclones tropicaux — se sont considérablement renforcées depuis le cinquième rapport d'évaluation (AR5).

Avec la poursuite du réchauffement, chaque région pourrait connaître davantage d'événements météorologiques extrêmes, y compris des événements combinés où plusieurs aléas se produisent simultanément ou en succession rapide (par exemple, une vague de chaleur suivie de méga-incendies, comme cela a été observé au Canada en juin 2021). La probabilité et l'intensité de ces événements combinés augmentent considérablement avec des niveaux de réchauffement plus élevés, en particulier au-delà du seuil de 1,5°C.

L'ampleur du changement se reflète dans le monde naturel : au cours des trois derniers millénaires, le niveau de la mer n'a jamais augmenté aussi rapidement que depuis 1900.


La trajectoire future et les changements irréversibles


L'évolution future des températures est décrite par le GIEC à l'aide de cinq différentes trajectoires socio-économiques (SSP). Une conclusion clé est que, dans tous les scénarios d'émissions, à l'exception du plus bas (SSP1-1.9), le seuil de réchauffement mondial de +1,5°C sera dépassé dans un avenir proche (entre 2021 et 2040) et restera au-dessus de ce niveau jusqu'à la fin du siècle. Même le scénario le plus ambitieux prévoit d'atteindre 1.5°C dans les années 2030 avant d'atteindre un pic à 1,6°C et de redescendre à 1,4°C d'ici 2100.


De plus, si les émissions de CO2 continuent d'augmenter, les puits de carbone océaniques et terrestres deviendront moins efficaces pour ralentir l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère. De nombreux changements induits par les émissions de gaz à effet de serre passées et futures sont irréversibles pendant des siècles, voire des millénaires. Cela inclut les changements dans les océans, les calottes glaciaires et le niveau moyen mondial de la mer. Les glaciers de montagne et polaires sont condamnés à fondre pendant des décennies ou des siècles, et le rejet de carbone provenant du dégel du pergélisol est considéré comme irréversible sur une période de 1 000 ans. Le rapport inclut également l'analyse des points de bascule — des événements moins probables, tels que des changements abrupts dans les courants océaniques (par exemple, les AMOC) ou la fonte des calottes glaciaires — qui ne peuvent être exclus et qui auraient des conséquences dévastatrices.


L'impératif d'atténuation


Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C n'est plus possible sans une réduction immédiate et à grande échelle des émissions de GES Pour limiter le réchauffement et atténuer les graves conséquences du changement climatique, une action forte, rapide et soutenue est nécessaire pour réduire les émissions de CO2, de méthane et d'autres gaz à effet de serre. Une conséquence positive de cette action serait également l'amélioration de la qualité de l'air.


La bonne nouvelle, confirmée avec plus de certitude que dans les rapports précédents, est que si nous parvenons à la neutralité carbone, le réchauffement climatique devrait s'arrêter. Bien que de nombreux changements soient irréversibles, certains peuvent être ralentis et d'autres stoppés en limitant le réchauffement climatique. L'amélioration des estimations du budget carbone restant — une manière simplifiée d'évaluer la quantité de CO2 qui peut encore être émise — renforce l'urgence de réductions d'émissions immédiates et profondes.


Le rôle de DT Master Carbon


DT Master Carbon est essentiel dans le contexte climatique actuel, car le monde subit déjà un changement climatique d'une ampleur et d'une intensité sans précédent : 2024 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée et les températures mondiales approchent dangereusement le seuil de 1,5 °C. Cette plateforme offre une solution intégrée et cruciale à cette crise, permettant aux organisations d'aller au-delà de la simple conformité et d'opérer une décarbonation profonde et une résilience proactive. Son utilisation de GenAI frugal et de sa solution Carbon Cloud fournit les données haute fidélité et vérifiables nécessaires pour suivre les trois types d'émissions, aligner la stratégie d'entreprise sur les objectifs urgents de neutralité carbone. En parallèle, la plateforme CCBP gérer simultanément les risques indissociables du changement climatique, de la perte de biodiversité et de l'eau, transformant ainsi l'empreinte numérique en un plan d'action vérifiable et durable pour un avenir résilient.


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Sources:

 
 

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