Bonne nouvelle : l'avancement du traité sur la haute mer à l’ONU
- Samantha Liu
- 17 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 juin
Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3), qui s’est tenue à
Nice du 9 au 13 juin 2025, 18 nouveaux pays ont ratifié l’Accord sur la biodiversité
au-delà des juridictions nationales, portant le total à 49 signataires — seulement 11
de moins que le seuil requis de 60 pour son entrée en vigueur.

Une fois adopté, ce traité offrira un cadre légalement contraignant pour protéger les océans, dont près des deux tiers se trouvent en haute mer. Il permettra notamment de :
créer des aires marines protégées,
réguler les activités invasives (surpêche, extraction minière en eaux
profondes),
encourager la coopération scientifique internationale.
Selon le Secrétaire général de l’ONU, la rapidité de ce processus est inédite pour un accord environnemental. Le Royaume-Uni s'engage à ratifier d'ici fin 2025, assurant ainsi l'entrée en vigueur probable en 2026.
Pourquoi cette avancée est stratégique ?
Protection renforcée de la biodiversité marine
La haute mer abrite des écosystèmes essentiels (reproduction des espèces migratrices, puits de carbone, etc.). Ce traité va permettre de préserver des zones clés, tout en ralentissant l’effondrement de la biodiversité marine.
Sécurité des chaînes d'approvisionnement
De nombreuses entreprises — agroalimentaires, énergétiques, etc. — dépendent des ressources marines (poissons, algues, minéraux, énergies renouvelables offshore). Ce cadre renforce la résilience de ces chaînes en assurant une gestion durable.
Responsabilité et conformité des acteurs privés
Avec un cadre juridique international, les entreprises peuvent désormais aligner leurs stratégies RSE, leurs investissements durables et leurs rapports (CSRD, TNFD) avec des engagements concrets et traçables.
Accès à financements et marchés
Les zones protégées stabilisent les stocks halieutiques, réduisent les catastrophes naturelles, et stimulent l'économie bleue durable (écotourisme, biotechnologie marine), ouvrant la voie à des opportunités de financement vert.
Ce que vous pouvez faire dès maintenant
Intégrer la haute mer dans vos analyses RSE : adoptez une vision océans-responsable
Piloter proactivement les activités marines de votre chaîne de valeur
Valoriser vos engagements grâce à des rapports alignés sur le nouveau traité
Explorer des opportunités de marché bleu : énergies, bioproduits marins, tourisme vert.
En résumé, l’entrée en vigueur imminente du traité sur la haute mer est une opportunité majeure pour les entreprises de restructurer leurs pratiques, sécuriser leurs approvisionnements marins, et renforcer leur conformité et leur image responsable.
Contactez-nous pour identifier comment nous pouvons vous aider à transformer ces avancées en leviers.